L'utilisation de l'eau de pluie dans le jardin suisse : durable et économique

Fröhlicher Gärtner sammelt Regenwasser in einem Fass in einem sonnigen, blühenden Garten voller grüner Pflanzen.

L'utilisation de l'eau de pluie dans les jardins suisses allie une durabilité pratique à des avantages tangibles en termes de coûts. Dans de nombreuses communes, la consommation d'eau potable pour l'arrosage des jardins pendant les périodes de sécheresse estivale devient un défi, y compris financier. En récupérant l'eau de pluie, on soulage l'approvisionnement public, on préserve les ressources et on alimente les plates-bandes, le gazon et les haies avec une eau douce dont il est prouvé qu'elle est bien tolérée par les plantes. Avec l'installation adéquate - de la simple tonne à eau de pluie à la citerne souterraine - l'utilisation de l'eau de pluie peut être planifiée de manière ciblée et exploitée en toute sécurité, en fonction de la taille du terrain et de la surface du toit.

TL;DR - L'essentiel en bref

  • L'utilisation de l'eau de pluie réduit considérablement les besoins en eau potable dans le jardin et fournit une eau douce, idéale pour les plantes.
  • Du tonneau d'eau de pluie à la citerne : les systèmes peuvent être construits de manière modulaire, les coûts vont environ de quelques centaines à plusieurs milliers de francs - selon le volume, l'installation et la technique.
  • Planification en Suisse : respecter les directives cantonales et communales (p. ex. ouvrages souterrains, distances, infiltration, éventuelle obligation de déclaration ou d'autorisation).
  • Important pour les familles : couvertures à l'épreuve des enfants, protection contre les moustiques, installation antidérapante, mise hors service à l'abri du gel en hiver.
  • Un arrosage efficace (par ex. goutte-à-goutte, mulching) maximise l'utilité de chaque litre d'eau de pluie stocké et permet d'économiser des frais d'exploitation.

Pourquoi l'utilisation de l'eau de pluie est-elle intéressante dans un jardin suisse ?

L'utilisation de l'eau de pluie réduit la consommation d'eau potable, en particulier dans les jardins avec pelouses, parterres et haies de protection. L'eau de pluie douce évite les dépôts de calcaire sur les plantes et les techniques d'arrosage, ce qui augmente la durée de vie des tuyaux de goutte-à-goutte et des micro-asperseurs. Parallèlement, un réservoir d'eau de pluie réduit les pics de débit en cas de fortes pluies : Le terrain peut retenir l'eau au lieu de l'évacuer directement dans les canalisations - un point positif à de nombreux endroits dans les zones urbaines à forte imperméabilisation.

Les avantages en un coup d'œil :
  • Réduction des coûts d'arrosage (remplacement de l'eau potable par de l'eau de pluie, selon la commune, parfois aussi avantages en termes de taxes en cas d'infiltration ; Données approximatives).
  • Meilleure croissance des plantes grâce à une eau douce sans ajout de chlore.
  • Contribution à la gestion locale de l'eau en période de sécheresse et de fortes pluies.
  • Indépendance : l'arrosage du jardin reste assuré même en cas de pics de consommation.

Domaines d'utilisation typiques dans les jardins familiaux

Dans les jardins familiaux avec aire de jeux, potager et massifs d'arbustes, l'eau de pluie est utilisée pour l'arrosage, l'arrosage goutte à goutte, la réalimentation du bassin ou le nettoyage du mobilier de jardin. Si le volume est suffisant, l'utilisation de l'eau de pluie peut également être envisagée pour les chasses d'eau ou le lave-linge - cela nécessite toutefois une séparation claire du réseau d'eau potable, une réalimentation fiable, un marquage correct et une installation professionnelle conforme aux prescriptions locales.

Quels sont les systèmes adaptés, du tonneau d'eau de pluie à la citerne ?

La bonne solution dépend de la surface du toit, des besoins du jardin, de l'espace disponible et du budget. Il est possible de commencer petit et d'agrandir plus tard sans problème. L'aperçu suivant montre des systèmes courants avec une utilisation typique et un cadre financier approximatif (environ).

Système Utilisation typique Coûts (env.) Maintenance/effort
Tonneau de pluie (200-500 l) Solution d'entrée de gamme, arrosage manuel avec pot/flexible env. 80-400 CHF selon le design/volume Faible ; vérifier le piège à feuilles et le couvercle, vider avant l'hiver
Réservoirs de surface compacts (500-2'000 l) Pour les jardins petits à moyens ; avec Pompe vide-fût combinable env. 300-1'500 CHF Faible à moyen ; nettoyer régulièrement le filtre
Citerne enterrée (3'000-10'000 l+) Grands jardins, arrosage automatique, utilisation domestique en option (WC/WM) Installation totale souvent env. 3'000-12'000 CHF+, installation incluse Moyenne ; contrôle annuel du filtre, de la pompe, du trop-plein
Bassin d'infiltration/box de rétention Décharge des canalisations, rétention des eaux souterraines ; combinaison possible avec une citerne Dépend du projet ; généralement complément à la citerne (env.) Faible ; contrôle des sédiments/de la végétation

Composants importants pour une utilisation fiable de l'eau de pluie

  • Filtre et piège à feuilles : retiennent les matières grossières ; à nettoyer régulièrement.
  • Arrivée calme et prélèvement flottant : réduisent le tourbillon de sédiments et assurent une eau de prélèvement claire.
  • Trop-plein avec clapet anti-retour : empêche le reflux des eaux d'égout ; idéal pour le couplage avec un bassin d'infiltration.
  • Pompe/contrôle de pression : fournir une pression constante pour le tuyau ou le système d'irrigation ; en cas d'utilisation domestique, combiner avec une réalimentation en eau potable et un système de séparation.
  • Indicateur de niveau et bord de débordement : facilitent la gestion en cas de fortes pluies.

Quelle quantité d'eau de pluie peut-on collecter ? Exemples de calculs pratiques

La quantité annuelle dépend de la surface du toit, des précipitations régionales et du coefficient d'écoulement. Une approximation simple : volume collecté (m³) ≈ surface du toit (m²) × précipitations annuelles (m) × coefficient de ruissellement (environ 0,8). Par exemple, une surface de toit de 100 m², avec environ 800 mm de précipitations annuelles et un coefficient de ruissellement de 0,8 environ 64 m³, soit environ 64'000 litres.

Surface du toit (m²) Hypothèse de précipitations annuelles (mm, env.) Rendement annuel (litres, env.)
50 800 env. 32 000
100 800 env. 64'000
150 800 env. 96'000

Remarque : les précipitations varient nettement d'une région à l'autre (Alpes/Plateau/Jura). Pour les jardins nécessitant un arrosage important, il vaut la peine d'installer une citerne qui permet de surmonter plusieurs semaines sans pluie. Pour les parterres de fleurs et les petites pelouses, des tonneaux d'eau de pluie couplés ou un réservoir d'eau de pluie compact en surface suffisent souvent.

Planification et autorisation en Suisse : à quoi faut-il faire attention au niveau du terrain et de la commune ?

Regen fliesst an einer Tanne hinunter

Les directives cantonales et communales jouent un rôle central dans la mise en œuvre. Les citernes souterraines, les travaux de terrassement, les distances par rapport aux limites de propriété ainsi que les rejets dans les canalisations ou les dépressions d'infiltration peuvent être soumis à une déclaration ou à une autorisation. Dans certaines communes, les solutions de rétention et d'infiltration sont souhaitées, parfois avec une influence sur les taxes. Une concertation précoce avec la commune facilite la planification et permet d'économiser des dépenses ultérieures.

Choix de l'emplacement, surface du toit et compatibilité des matériaux

  • placer près de la gouttière, les lignes courtes réduisent les pertes.
  • Tenir compte du matériau du toit : L'eau s'écoulant des surfaces en cuivre ou des membranes bitumées peut contenir des substances indésirables pour la consommation de légumes à feuilles sensibles ; pour l'irrigation du sol, elle est généralement moins critique.
  • Tenir compte de la statique et de la profondeur de gel (conduites souterraines à une profondeur hors gel, respecter les valeurs locales).
  • Conduire le trop-plein de manière judicieuse : Infiltration sur le propre terrain, boîtes de rétention ou - si autorisé - raccordement régulé à la conduite d'eau de pluie.
Les défis typiques :
  • Jardins exigus : manque de place pour les grands réservoirs - solution : réservoirs surélevés étroits, citernes modulaires ou citernes enterrées.
  • Présence de feuilles et de pollen : prévoir un entretien régulier du filtre et des corbeilles à feuilles.
  • Responsabilité peu claire : se concerter suffisamment tôt avec la commune et, le cas échéant, avec une entreprise spécialisée.

Sécurité dans le jardin familial : utilisation de l'eau de pluie sans danger pour les enfants

  • Toujours équiper les tonneaux d'eau de pluie et les puits d'un couvercle verrouillable à l'épreuve des enfants.
  • Utiliser des grilles/filets à mailles fines contre les moustiques ; éviter l'eau stagnante sans couverture.
  • Installer les tuyaux de manière à ce qu'ils ne glissent pas, les fixer et minimiser les risques de trébuchement.
  • Ne jamais utiliser l'eau de pluie comme eau potable ; identifier clairement les conduites, exclure les connexions transversales.

Solutions d'irrigation : Comment utiliser l'eau de pluie avec un maximum d'efficacité ?

L'efficacité détermine la durée de stockage de l'eau de pluie. L'arrosage goutte à goutte apporte l'eau de manière ciblée aux racines, réduit l'évaporation et maintient les feuilles au sec - idéal pour les baies, les potagers ou les haies. Un simple ordinateur d'arrosage avec capteur d'humidité ou de pause de pluie évite les durées de fonctionnement inutiles. Le paillage avec des tontes de gazon ou des copeaux de bois préserve l'humidité du sol et stabilise le microclimat. En période de chaleur, arroser le matin pour minimiser les pertes.

Fonctionnement hivernal et entretien

  • Vider les réservoirs hors-sol avant le gel ou les placer à l'abri du gel ; laisser le robinet ouvert pour éviter les tensions.
  • Nettoyer les unités de filtration, entretenir les pompes et les commandes selon les instructions du fabricant.
  • Les citernes enterrées ne nécessitent généralement qu'un contrôle visuel annuel ; enlever les sédiments si nécessaire.
  • Rincer les conduites d'égouttage et les vannes, vérifier les joints, tenir compte de la protection contre le gel.

Coûts, économies et amortissement - une estimation réaliste

L'investissement varie fortement selon le volume, l'installation et la technique. Les composantes suivantes sont pertinentes pour une orientation approximative. Les prix sont donnés à titre indicatif (environ) et varient en fonction du fournisseur, de la région et des conditions de construction.

Composant Valeur d'orientation (env.) Remarque
Tonneau de pluie 300-500 l env. 120-350 CHF En option avec habillage décoratif, raccord de tuyau
Pompe à fût/kit de tuyaux env. 60-180 CHF Pour un prélèvement confortable sans pichet
Filtre de citerne/kit d'alimentation env. 100-400 CHF Réduit l'entretien et les odeurs
Citerne enterrée 5'000-7'500 l Réservoir env. 1'500-3'500 CHF Coût total avec installation nettement plus élevé (dépend du projet)
Travaux de terrassement/installation env. 1'000-6'000 CHF Classe de sol, accès et volume d'excavation déterminants
Pompe de refoulement/commande environ 250-900 CHF Pour le tuyau et l'arrosage automatique

Selon le prix de l'eau, les taxes et la consommation, une utilisation de l'eau de pluie de taille moyenne peut être amortie au fil des ans. L'effet est particulièrement sensible pendant les longues périodes de sécheresse, lorsque l'on arrose beaucoup. Si le trop-plein est dirigé vers un système d'infiltration, il peut en résulter - selon la commune - des avantages supplémentaires (p. ex. une charge moindre des eaux usées ; données sans garantie).

Pas à pas : voici comment réaliser une installation robuste pour l'utilisation de l'eau de pluie

  1. 1 Clarifier les besoins : Évaluer la surface du jardin, les types de plantes, les habitudes d'arrosage et l'utilisation possible de la maison.
  2. 2 Saisir les surfaces de toit et estimer le rendement potentiel ; choisir des tuyaux de descente appropriés.
  3. 3 Choisir le système : Coupler les tonneaux d'eau de pluie ou planifier une citerne ; vérifier l'emplacement, l'excavation et les conduites.
  4. 4 Impliquer la commune/le canton : Clarifier les obligations de déclaration ou d'autorisation, le concept de drainage, l'infiltration.
  5. 5 Définir les éléments de construction : Filtre, arrivée stabilisée, trop-plein avec clapet anti-retour, pompe, arrosage goutte à goutte.
  6. 6 Faire réaliser l'installation dans les règles de l'art ou - pour les systèmes simples - la réaliser soigneusement soi-même.
  7. 7 Optimiser le fonctionnement : Définir les heures d'arrosage, la couverture de paillage, les capteurs et les intervalles d'entretien.

Conclusion : planifier intelligemment l'utilisation de l'eau de pluie, en profiter à long terme

L'utilisation de l'eau de pluie dans le jardin suisse est un investissement rentable en termes de sécurité d'approvisionnement, de qualité des plantes et de protection des ressources. En analysant la surface du toit et les besoins en arrosage, en choisissant un système adapté et en respectant les directives locales, on économise à long terme de l'eau potable et des frais d'exploitation. Pour les familles, la combinaison de la sécurité (couvercles à l'épreuve des enfants, protection contre les moustiques) et de l'efficacité (arrosage goutte à goutte, mulching) est convaincante. Avec une installation bien pensée et un entretien de routine simple, l'utilisation de l'eau de pluie devient un élément fiable d'un jardin durable.

Quelle devrait être la taille d'un réservoir d'eau de pluie pour un jardin familial typique ?
Pour les petits jardins, 500 à 2'000 litres dans des tonneaux d'eau de pluie couplés suffisent souvent. Ceux qui arrosent régulièrement le gazon, les plates-bandes et les haies en profitent à partir d'environ 3'000-5'000 litres, idéalement sous forme de citerne. Les facteurs déterminants sont la surface du toit, les précipitations régionales et le temps de transition souhaité lors des phases de sécheresse. Une estimation des besoins permet d'éviter un sous-dimensionnement ou un surdimensionnement.
L'eau de pluie est-elle adaptée aux légumes et aux baies ?
Oui, pour l'arrosage du sol, l'eau de pluie convient très bien. Pour l'eau provenant de toits en cuivre ou de membranes bitumées, il est recommandé de faire attention aux légumes à feuilles sensibles ; il vaut mieux arroser plutôt que de pulvériser sur les feuilles. L'eau n'est pas destinée à la consommation humaine, ne la reliez donc pas aux conduites d'eau potable.
Faut-il une autorisation en Suisse pour installer une citerne destinée à l'utilisation de l'eau de pluie ?
Cela dépend du canton et de la commune. Les réservoirs souterrains, les travaux de terrassement et les débordements peuvent être soumis à déclaration ou à autorisation. être soumis à autorisation. Il est recommandé de se renseigner suffisamment tôt auprès de la commune, notamment en ce qui concerne l'évacuation des eaux, l'infiltration et les distances. Cela permet d'éviter les retouches et les coûts supplémentaires.
Comment éviter les moustiques dans les tonneaux d'eau de pluie et les citernes ?
Les couvercles fermés à l'épreuve des enfants et les grilles anti-insectes à mailles fines sont la meilleure prévention. L'arrivée d'eau doit être filtrée afin d'éviter l'apport de matières organiques. Un contrôle régulier et le fait d'éviter les plans d'eau ouverts en été permettent de maintenir la population de moustiques à un faible niveau.
Quelle pompe convient à l'arrosage du jardin à partir d'une citerne ?
Pour les tuyaux et les arroseurs, les centrales hydrauliques domestiques ou les pompes submersibles avec commande de pression sont pratiques. Pour l'arrosage goutte à goutte, une petite pompe à pression constante et à faible consommation d'énergie suffit souvent. Il est important d'utiliser des filtres adaptés pour protéger les buses et les vannes des impuretés.
Le trop-plein peut-il être dirigé vers les égouts ou doit-il s'infiltrer ?
Les communes règlent cela différemment. Souvent, elles privilégient l'infiltration sur le propre terrain, parfois même elles l'exigent, pour autant que le sol et le niveau de la nappe phréatique le permettent. En cas de raccordement au réseau d'eaux pluviales, il faut tenir compte des clapets anti-retour et des capacités. Se renseigner au préalable auprès de la commune.
Quelle est la fréquence d'entretien d'une installation de récupération d'eau de pluie ?
Les filtres doivent être contrôlés et nettoyés toutes les quelques semaines ou tous les mois, en fonction de l'accumulation de feuilles et de pollen. Les pompes et les commandes nécessitent en général un contrôle annuel de leur fonctionnement. souterraine Les citernes sont contrôlées visuellement, les sédiments sont enlevés si nécessaire - généralement à des intervalles de plusieurs années.
L'utilisation de l'eau de pluie peut-elle être combinée avec un arrosage automatique ?
Oui, une pompe, un filtre et des électrovannes permettent d'alimenter de manière fiable un système de goutte à goutte ou de micro-irrigation. Un régulateur de pression assure des valeurs constantes, des capteurs évitent l'arrosage en cas de pluie. L'important est de dimensionner le réservoir afin de disposer d'une réserve suffisante pour les périodes sèches.
Quelle est la différence entre un réservoir d'eau de pluie, une citerne et un tonneau de pluie ?
Les tonneaux d'eau de pluie sont des récipients hors sol d'un volume petit à moyen. Le réservoir d'eau de pluie est un terme générique pour tous les réservoirs, qu'ils soient aériens ou enterrés. Les citernes sont généralement des réservoirs plus grands, enterrés, avec des raccordements techniques pour le filtre, les pompes et le trop-plein. Le choix dépend de l'espace, du budget et des besoins.
L'eau de pluie doit-elle être filtrée pour l'irrigation ?
Un préfiltre à l'arrivée et un filtre grossier avant la pompe suffisent dans la plupart des jardins. Pour l'arrosage goutte à goutte, il est recommandé d'ajouter un filtre fin pour éviter que les buses ne se bouchent. Un traitement coûteux n'est généralement pas nécessaire pour le jardin, mais un nettoyage régulier des filtres est judicieux.
Comment gérer l'utilisation de l'eau de pluie en hiver ?
Vider les tonneaux en surface ou les mettre à l'abri du gel, laisser les robinets ouverts. Vider les conduites, nettoyer les filtres, protéger la pompe conformément aux instructions. Les citernes souterraines restent généralement en service, mais ne nécessitent pas d'arrosage ; un Un contrôle visuel est souvent suffisant.